« Il faut demander au président Assimi Goïta de penser à sa fraternité d’armes avec ceux qui sont en prison là-bas que certains appellent des soldats et d’autres des mercenaires », a déclaré Laurent Gbagbo, ancien président ivoirien, lors de la célébration du premier anniversaire PPA-CI, son parti.
Pour M. Gbagbo, le président togolais Faure Gnassingbé, médiateur dans cette crise, devra redoubler d’efforts. Mais il rappelle tout de même que « c’est celui qui envoie qui a la plus grande responsabilité (…) si cela tourne au vinaigre ».
Le 10 juillet. Ce jour-là, quarante-neuf soldats ivoiriens sont arrêtés à l’aéroport de Bamako. Puis trois, toutes les femmes, ont été relâchées. Pour les autorités maliennes, ces militaires sont considérés comme de mercenaires venus attenter à la sûreté de l’Etat. Abidjan insiste pourtant qu’il s’agit de militaires, qui devaient participer à la sécurité du contingent allemand des Casques bleus au Mal.
Les discussions se poursuivent pour leur libération. Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, président en exercice de la Cédéao, s’est montré confiant après un tête-à-tête avec le président Alassane Ouattara.
La Rédaction