«Au nom de l’UNPC dont je suis le président, étant aussi Congolais comme Jacques Matand. Ce n’est pas de la congolité mais du professionnalisme. Je demande à ce que la vérité soit rétablie. Que les préjudices subis par notre confère soit réparés», a confié Gaby Kabu, président de l’Union de la presse congolaise (UNPC), à Sahuti Africa ce lundi 06 juin. Il qualifie la décision de la radio britannique d’injuste. D’après Gaby Kabu, Jacques Matand a travaillé pour une cause.
Il indique que la RDC, voisine du Rwanda, continue à subir les effets du génocide rwandais de 1994. Il affirme ne pas savoir «en quoi le journaliste Jacques Matand’ s’était compromis». «Jacques Matand qui a réalisé l’interview avec Charles Onana pour avoir une autre version des faits au-delà de ce que le gouvernement rwandais et d’autres structures peuvent présenter. C’est tout à fait normal, mais à notre grande surprise, nous étions choqués par la décision prise par la BBC de licencier Jacques Matand», a-t-il dit.
«J’attends que la justice soit faite en faveur de notre confrère. Le travail du journaliste est de chercher la vérité et l’information», a-t-il déclaré.
Jacques Matand Diyambi, journaliste congolais a traduit la BBC en justice. Il accuse cette radio de licenciement abusif. L’audience de l’affaire qui l’oppose à la radio britannique s’est tenue ce lundi à Dakar, capitale sénégalaise.
En février 2020, ce journaliste a été licencié par la BBC. C’était après une interview que Jacques Matand Diyambi a réalisé avec Charles Onana, auteur d’un livre sur l’opération Turquoise au Rwanda, en 1994. Cette décision de la BBC a suscité l’indignation à Kinshasa. Mais la BBC reproche à Matand le non-respect de la politique éditoriale de la chaîne. Elle a accusé le journaliste congolais d’avoir abordé un sujet de controverse sans impartialité.
Trésor Mutombo