Alors qu’il est démissionnaire et devait rester en poste jusqu’à fin mars, Andre de Ruyter, PDG de la compagnie publique d’électricité (Eskom), a été limogé sur fond de crise énergétique, selon un communiqué publié mercredi 22 février par Eskom.
En fait, la compagnie publique précipite son départ. « Le Conseil d’administration a décidé que M. de Ruyter n’avait pas besoin d’effectuer le reste de son préavis et était libéré de ses obligations avec effet immédiat », rapporte le communiqué.
Une décision qui tombe quelques heures après que M. de Ruyter a émis des doutes sur la volonté politique du gouvernement de lutter contre la corruption au sein d’Eskom. Il a été victime d’une tentative d’empoisonnement peu avant de présenter sa démission en décembre.
Entre-temps, l’Afrique du Sud, première puissance industrielle du continent africain, fait face à une crise énergétique. Depuis, le pays est soumis à des coupures quotidiennes programmées allant jusqu’à près de 12 heures certains jours. Ce qui suscite un tollé.
L’Afrique du Sud ne produit pas assez de courant pour son économie et sa population de 60 millions. La première puissance industrielle du continent est soumise à des coupures quotidiennes programmées depuis des mois, allant jusqu’à près de 12 heures certains jours. Face à cette situation, le président Ramaphosa a déclaré l’état de catastrophe nationale. Il devra aussi désigner un ministre de l’Électricité.
La Rédaction