Unir le Congrès national africain (ANC) profondément fissuré et éradiquer la corruption dans le pays. Tels sont les objectifs fixés par Cyril Ramaphosa, président sud-africain mardi 20 décembre.
Il souligne que le parti n’autorisera personne à voler des fonds publics. « Nous avons rencontré de nombreux problèmes, parfois nous avons rencontré une résistance féroce. Je considère que ma tâche consiste à unir l’ANC », a dit le chef d’Etat sud-africain.
Ramaphosa, 70 ans, a obtenu un second mandat à la tête de l’ANC après une course meurtrière contre son ancien ministre de la Santé, Zweli Mkhize. Ramaphosa a obtenu 2.476 voix contre 1.897 voix pour Mkhize.
« Cette conférence s’est avérée être un moment décisif dans l’histoire et la vie de notre mouvement. Il y a eu des moments de cette conférence qui ont mis à l’épreuve notre unité et notre cohésion, mais je peux témoigner du fait que cette conférence va continuer à solidifier notre unité et notre cohésion en tant qu’ANC », a déclaré Ramaphosa.
Cyril Ramaphosa a échappé à une destitution sur fond d’un scandale de cambriolage dans l’une des propriétés. La victoire de Ramaphosa lui ouvre la voie à un second mandat de président sud-africain si l’ANC remporte les prochaines élections générales, prévues en 2024. Selon la constitution, le chef de l’Etat est choisi par le Parlement.
Mais le maintien de la majorité de l’ANC à l’Assemblée nationale est mis en doute, compte tenu de la baisse du soutien. Lors des dernières élections locales, il a remporté moins de 50% des suffrages exprimés, une première dans une histoire de plus d’un siècle.
Ali Maliki