Jeudi 9 novembre, le président Cyril Ramaphosa a autorisé le déploiement de 3.300 militaires pour aider le pays à lutter contre les activités minières illégales, annonce son bureau dans un communiqué.
« Le déploiement de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) qui devrait coûter environ 492 millions de rands (26 millions de dollars), vise à maintenir l’ordre public dans le cadre de l’opération Prosper », a déclaré Vincent Magwenya, porte-parole du président sud-africain.
Minerals Council South Africa, organisme de l’industrie minière, affirme que « l’exploitation minière illégale a lieu dans des mines à la fois désaffectées et actives ». Cette exploitation illégale a affaibli l’attractivité de l’Afrique du Sud en tant que destination d’investissement.
Selon le rapport, l’exploitation des mines coûterait jusqu’à 7 milliards de rands par an et l’économie des dizaines de milliards de rands supplémentaires en pertes de revenus d’exportation, de taxes et de redevances.
« Les membres de la SANDF mèneront, en coopération avec la police sud-africaine, une opération anti-criminalité intensifiée contre l’exploitation minière illégale dans toutes les provinces, du 28 octobre 2023 au 28 avril 2024 », indique la présidence.
En 2019, la SANDF avait déjà été déployée dans la province du Cap-Occidental pour lutter contre la violence des gangs dans le cadre de la même opération, selon les médias locaux.
Josaphat Mayi