Des dizaines de personnes sont toujours portées disparues deux mois après des inondations mortelles, qui ont frappé Durban et ses environs, sur la côte est de l’Afrique du Sud. Le gouvernement sud-africain l’a indiqué lors d’un point de presse dimanche 12 juin.
D’après Sihle Zikalala, ministre en chef de la province du KwaZulu-Natal, près de 87 personnes sont toujours portées disparues. « Les inondations ont touché plus de 85.000 personnes et fait environ 461 morts », a-t-il dit.
« Les inondations du KwaZulu-Natal ont été décrites à juste titre comme les inondations les plus dévastatrices de notre histoire jusqu’à présent. Plus de 27.000 maisons ont été endommagées, dont 8.584 totalement détruites », a ajouté M. Zikalala.
En avril dernier, les pluies torrentielles, provoquées par des conditions météorologiques extrêmes dues au changement climatique, ont pris par surprise ce pays traditionnellement épargné par les tempêtes qui frappent régulièrement ses voisins comme le Mozambique.
Plus de 300 mm de pluie sont tombées en l’espace de 24 heures dans certaines parties de la province. C’est l’équivalent d’environ un tiers des précipitations annuelles d’habitude enregistrées à Durban, importante ville portuaire de plus de 3,9 millions d’habitants. Le déluge a déclenché les pires coulées de boue jamais vues dans le pays, emportant des personnes, des ponts, des routes et des bâtiments.
Mervedie Mikanu