La Haute Cour du Pietermaritzburg, en Afrique du Sud, a rejeté la demande de suspension de la peine Jacob Zuma, ancien président sud-africain, ce vendredi 08 juillet. Elle estime que «le tribunal n’a pas compétence pour suspendre les ordonnances de la Cour Constitutionnelle». Et pourtant, les avocats de Zuma affirment qu’ils vont tenter de «convaincre la Cour Constitutionnelle pour annuler la condamnation de leur client lors de l’audience de lundi 12 juillet».
Jacob Zuma restera en prison. Et même sa demande de remise en liberté a aussi été rejetée. Ses avocats indiquent qu’ils demanderont «au tribunal de réévaluer cette décision compte tenu de l’âge ainsi que des problèmes de santé de leur client». Problèmes qu’ils n’ont pas précisé.
«Dans ce pays, il n’y a pas d’autorité supérieure à la Cour Constitutionnelle. Et ses décisions ne peuvent pas être remises en cause par une juridiction inférieure. Si cette juridiction accepte les arguments avancés au nom de Jacob Zuma, la hiérarchie est perturbée et il n’y aura pas de finalité aux décisions judiciaires», a déclaré le juge de la Haute cour de Pietermaritzburg à un média local.
Mercredi 07 juillet, Jacob Zuma, 79 ans, s’est rendu aux mains des autorités sud-africaines après avoir été reconnu coupable d’outrage à la justice. Il est accusé d’avoir défié une ordonnance qui l’obligeait à comparaître devant une commission d’enquête sur sa gestion à la tête de l’Afrique du Sud.
Ali Maliki