Victime d’un accident de circulation, Jacob Zuma, ancien président sud-africain, en est sorti indemne et ramené chez lui, selon un communiqué de la police publié ce vendredi 29 mars.
Ses proches assurent que l’ancien président est de bonne humeur comme toujours. « Il a ri ce matin de l’accident, mais cela ne veut pas dire qu’il l’a pris à la légère et qu’il n’est pas conscient de ce qui se passe », a confié Nhlamulo Ndhlela, porte-parole d’Umkhonto We Sizwe (MK), cité par l’AFP.
Aucun garde du corps de l’ancien chef de l’Etat n’a été blessé. L’incident a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi lorsque la voiture de l’ancien chef de l’Etat a été percuté par un chauffard ivre, la cinquantaine révolue. La police rapporte « qu’il a été arrêté dans la province de KwaZulu Natal pour conduite en état d’ivresse, mais aussi pour conduite imprudente et négligente ».
Pour Nhlamulo Ndhlela, la collision entre les voitures n’est pas une coïncidence. Il affirme qu’il s’agit d’un jeu « sournois ». « Le ministre de la Police responsable de l’unité de protection de l’ancien président n’a pas modernisé son véhicule depuis huit ans, et c’est la même personne qui a évoqué dans des messages un enterrement de M. Zum », a déclaré M. Ndhlela.
L’accident est intervenu après que Jacob Zuma a été empêché de candidater aux élections. En Afrique du Sud, l’incident a inspiré des théories complotistes sur les réseaux sociaux à l’approche de la présidentielle.
Vétéran du Congrès national africain (ANC), M. Zuma, président entre 2009 et 2018, a été contraint de quitter ses fonctions sur fond d’un scandale de corruption. Mais, l’ancien chef de l’Etat reste influent.
En décembre dernier, il a annoncé qu’il ferait campagne pour le parti d’opposition MK récemment créé, une tentative de relancer sa carrière qui a porté un coup dur à l’ANC.
La Rédaction