Jeudi 24 mars, la Banque mondiale a émis une obligation de développement durable d’une somme de 150 millions pour une durée de cinq ans pour accompagner la conservation de la faune et pour accroître les populations de rhinocéros noirs dans deux zones protégées du Cap, situé au sud-ouest de l’Afrique du Sud.
« Cette obligation soutiendra d’importants efforts de conservation au parc national Addo Elephant. Et aidera à combler les lacunes de financement dues à une réduction du tourisme due à la pandémie de COVID-19 », a déclaré Dumisani Dlamini, directeur général par intérim de SANParks.
Il affirme que ce financement contribuera également à encourager la participation de la communauté à la conservation de ces espèces emblématiques.
D’après la Banque mondiale, le succès et l’obligation de ce programme pourrait amener à émettre des obligations similaires pour les efforts de conservation au Kenya et pour d’autres espèces comme les lions et les tigres. Mais également les gorilles ainsi que les orangs-outans.
En Afrique du Sud, les rhinocéros noirs sont menacés d’extinction. Ils jouent un rôle crucial dans le maintien des écosystèmes. La protection de ces espèces va contribuer à l’économie du pays à travers le tourisme et la création d’emplois.
Evodie Koyeni