La demande de Jacob Zuma, ancien président sud-africain, de retirer le procureur de son procès est rejetée. C’est ce qu’a annoncé Piet Koen, juge de la Cour constitutionnelle sud-africaine, mardi 26 octobre. Les avocats de l’ex-président avaient soumis un « plaidoyer spécial » à la Haute Cour de Pietermaritzburg pour que le procureur de son procès soit remplacé.
La défense de Jacob Zuma accuse ce procureur de parti pris contre son client. Mais la Cour n’a pas donné une réponse favorable à cette requête. « Le plaidoyer spécial est rejeté », a déclaré le juge Piet Koen. « Il est évidemment dans l’intérêt de toutes les parties que cette affaire soit résolue dans les meilleurs délais. Elle traîne depuis trop longtemps », a-t-il dit.
Jacob Zuma, ex-président, doit répondre de seize chefs d’accusation de fraude, corruption et racket liés à l’achat de matériel militaire auprès de cinq sociétés d’armement européennes, alors qu’il était vice-président en 1999. Mais l’intéressé rejette ces accusations.
Joe Kashama