En Afrique du Sud, le gouvernement a enregistré le premier décès dû au Mpox, après la confirmation de cinq cas d’infection virale enregistrée en laboratoire le mois dernier, a annoncé le ministre de la Santé ce mercredi 12 juin.
Joe Phaahla, ministre sud-africain de la Santé, indique qu’il s’agit d’un homme de 37 ans, décédé lundi à l’hôpital Tembisa. D’après lui, tous les cas de Mpox en Afrique du Sud concernaient des hommes âgés de 30 à 39 ans sans antécédents de voyage dans des pays connaissant actuellement une épidémie. Une situation qui suggère une transmission locale de la maladie infectieuse.
« Les cinq cas ont été classés comme cas graves nécessitant une hospitalisation. Les cas présentent des comorbidités et ont été identifiés comme appartenant à des populations clés, à savoir les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes », a-t-il déclaré aux journalistes.
Détectée pour la première fois chez l’homme dans la République démocratique du Congo en 1970, la Mpox se propage par contact étroit. Elle provoque des symptômes pseudo-grippaux et des lésions remplies de pus. La plupart des cas sont bénins, mais ils peuvent être mortels.
Si un patient est sorti, un autre a été mis en isolement à domicile et deux restent à l’hôpital. Le séquençage de trois des cas a révélé la souche Mpox clade IIb, qui a commencé à se propager à l’échelle mondiale en 2022.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la République du Congo a déclaré une épidémie de Mpox en avril après avoir enregistré dix-neuf cas de virus.
Josaphat Mayi