En Afrique du Sud, au moins trente-et-une personnes auraient péri dans une mine d’or abandonnée à Welkom, à 260 kilomètres de Johannesburg. Les morts seraient des mineurs illégaux venus du Lesotho voisin, selon un communiqué du gouvernement sud-africain.
Le Département des ressources minérales et l’énergie (DMRE) rapporte que les décès sont survenus dans le puits de ventilation d’un site abandonné. « Nous recevons des informations selon lesquelles d’autres mineurs illégaux présumés ont aidé à récupérer au moins trois corps, donc 28 seraient toujours sous terre », a confié Ernest Mulibana, porte-parole du DMRE.
D’après lui, les décès se sont peut-être produits le 18 mai, bien que la cause reste inconnue. Mais, une équipe de recherche n’a été envoyée dans les puits pour des raisons de sécurité, renseigne cette source. « Compte tenu des niveaux élevés de méthane, il est actuellement risqué pour quiconque de descendre », a-t-il déclaré.
Mulibana indique « qu’un effort conjoint s’assurera que les mineurs illégaux présumés décédés sont ramenés à la surface ». Il reconnaît tout de même « qu’il s’agit d’une situation unique et étrange ».
En fait, le haut-commissariat sud-africain à Maseru a été alerté par le ministère des Affaires étrangères du Lesotho le 10 juin. Mais, Pretoria l’a annoncé dans un communiqué. Même si la raison du retard n’est pas connue.
La mine appartenait auparavant à Harmony Gold Mining Company, l’un des plus grands producteurs d’Afrique du Sud. Il a cessé ses activités dans les années 1990. Des milliers de mineurs non enregistrés connus sous le nom de « zama zamas » opèrent dans le pays. Ils récupèrent des mines obsolètes à la recherche d’or. Les conditions sont ardues et souvent périlleuses.
La Rédaction