Saïd Bouteflika, ex-conseiller et frère du président algérien déchu Abdelaziz Bouteflika, est condamné à 15 de prison à Bilda pour «instrumentalisation de la justice par l’ex-garde des sceaux Tayeb Louh».
Le lundi 24 août 2020, Saïd Bouteflika, est accusé de «trafic d’influence», «d’entrave à la justice», «d’incitation à la partialité» ainsi que de «faux en écriture et trafic d’influence». Il a été cité par l’ancien ministre algérien de la Justice, Tayeb Louh comme l’a rapporté le quotidien algérien El Watan.
Les deux hommes sont notamment accusés d’avoir joué un rôle dans la fraude électorale lors des élections législatives de 2017. Ils sont poursuivis pour «avoir donné des instructions aux magistrats qui présidaient les commissions électorales, afin de changer les résultats des élections».
L’ancien conseiller à la présidence de la République algérienne, Saïd Bouteflika a nié toutes les accusations portées contre lui.
Il a affirmé qu’il n’avait joué aucun rôle dans le cadre de l’affaire Tayeb Louh, et parle « d’instrumentalisation de la justice ».
Le frère de l’ancien homme fort d’Algérie est aussi cité dans de gros dossiers de corruption.
Inès Kayakumba