A Alger, capitale algérienne, la justice a condamné par contumace Chakib Khelil, ex-ministre de l’énergie à 20 ans de prison pour corruption. C’est ce qu’ont rapporté les médias locaux ce lundi 14 février. Selon l’agence de presse algérienne, il est également condamné à verser une amende de 2 millions de dinars (près de 12.500 euros).
D’après la même source, Mohamed Meziane, ancien patron de Sonatrach, un géant public des hydrocarbures, a écopé d’une peine de cinq ans de prison. Alors qu’une peine de six ans de prison a été prononcée à l’encontre de son adjoint, Abdelhafidh Feghouli.
Les accusés étaient poursuivis pour des délits liés à la dilapidation de deniers publics, abus de fonction, conclusion de marchés publics contraires à la réglementation en vigueur notamment lors de conclusion du marché pour la réalisation du complexe gazier d’Arzew (Oran) en 2008. Au cours duquel le Groupe italien Saipem a été privilégié, sur instruction de l’ancien ministre, Chakib Khelil, au détriment d’une société émiratie qui avait pourtant présenté une meilleure offre.
En 2013, la justice algérienne avait émis un mandat d’arrêt international contre M. Khelil dans le cadre d’une enquête sur le versement de commissions par une filiale du géant italien ENI pour l’obtention de contrats en Algérie, scandale qui a fait l’objet de plusieurs procès en Italie et en Algérie.
Joe Kashama