Abdelmadjid Sidi Said, ex-dirigeant de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), a été condamné à 10 ans de prison ferme, annonce un tribunal algérien ce lundi 14 novembre. Il était jugé avec ses fils pour plusieurs chefs d’inculpation, dont la corruption. Mais son avocat promet d’interjeter appel.
Ses fils Djamil et Hanafi ont écopé de trois et cinq ans de prison ferme respectivement alors qu’un troisième, Ramine, en fuite à l’étranger, s’est vu infliger une peine de 12 ans de prison ferme, selon la même source.
Ils sont reconnus coupables de corruption, selon son avocat. Ce proche d’Abdelaziz Bouteflika, ancien président algérien, est accusé d’incitation d’agents publics à des abus de fonction pour bénéficier d’avantages indus, et blanchiment d’argent.
Sidi Said avait quitté ses fonctions en juin 2019 en plein Hirak, le mouvement de contestation anti-régime, qui a contraint M. Bouteflika à la démission en avril 2019.
Abdelmadjid Sidi, 76 ans, était contesté par les travailleurs, car il a longtemps été l’un des défenseurs les plus enthousiastes d’Abdelaziz Bouteflika, décédé en septembre 2021 indique l’AFP.
Il a été placé en détention provisoire en mai avant d’être condamné à l’issue de son procès, a indiqué Miloud Brahimi, son avocat cité par l’AFP.
Joe Kashama