Mardi 28 juin, la condamnation à 20 ans de prison ferme par contumace de Chakib Khelil, l’ex-ministre de l’Energie, a été confirmée en appel par un tribunal algérien, selon l’agence officielle APS.
L’ex-ministre, en poste pendant 10 ans sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika, devra s’acquitter d’une amende deux millions de dinars (13.000 euros).
Toujours dans cette affaire, Mohamed Meziane, ancien responsable de la société publique des hydrocarbures, a aussi vu sa peine de 5 ans de prison ferme être confirmée. Tout comme son adjoint condamné à 6 ans de prison dans le premier procès.
Toutes ces personnalités sont reconnues coupables d’avoir privilégié Saipem, Groupe italien, lors de la conclusion du marché pour la réalisation du complexe gazier d’Arzew (Oran, Ouest). C’était au détriment d’une société émiratie et ce, sur instruction de M. Khelil.
En 2013, la justice algérienne avait émis un mandat d’arrêt international contre M. Khelil dans le cadre d’une enquête sur le versement de commissions par une filiale du géant italien ENI pour l’obtention de contrats en Algérie. Un scandale qui a fait l’objet de plusieurs procès en Italie et en Algérie.
Joe Kashama