Arrêté puis placé en garde à vue en début de semaine, Karim Tabbou, opposant algérien et figure emblématique du mouvement Hirak, a été libéré jeudi 25 mai, ont annoncé les médias locaux.
Toutefois, l’opposant a été placé sous contrôle judiciaire après son audition auprès d’un juge d’instruction du tribunal de Koléa (ouest d’Alger), a indiqué le site d’information Tariq News.
Chef de l’Union démocratique et sociale (UDS), parti d’opposition non agréé par les autorités, Karim Tabbou avait été arrêté mardi soir à son domicile à Alger et placé en garde à vue à Dely Brahim, un quartier des hauteurs de la capitale, selon son frère Djaffar. Des policiers en civil l’avaient amené, sans communiquer les faits lui reprochés.
Des dizaines de personnes en lien avec le mouvement prodémocratie Hirak, à l’initiative d’importantes manifestations entre 2019 et 2020, sont à ce jour incarcérés en Algérie, selon le Comité national pour la Libération des détenus.
En 2020, Karim Tabbou avait été emprisonné pendant près d’un an, à cause d’une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il critiquait l’immiscion de l’armée dans les affaires politiques.
Dinho Kazadi