Blessing Okagbare, sprinteuse nigériane écope de 10 ans de suspension pour avoir enfreint les règles anti-dopage. La Nigériane est suspendue pour la présence et l’utilisation de plusieurs substances interdites. Mais aussi pour avoir refusé de coopérer dans une enquête. C’est une décision de l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) vendredi 18 février.
Mais l’athlète nigériane peut interjeter appel au Tribunal arbitral du sport (TAS) dans un délai de 30 jours. Selon Brett Clothier, responsable de l’AIU, « une interdiction de 10 ans est un message fort contre les tentatives intentionnelles et coordonnées de tricherie au plus haut niveau de notre sport ».
« C’est un résultat qui a été motivé par nos tests ciblés basés sur le renseignement ainsi que par notre engagement à enquêter sur les circonstances derrière un test positif », a-t-il déclaré.
Blessing Okagbare a été suspendue à la veille de demi-finale des 100 mètres aux Jeux olympiques de Tokyo au Japon. L’UAI l’avait accusé après qu’elle a été testée positive pour l’hormone de croissance humaine et l’érythropoïétine recombinante (EPO). Par la suite, conformément à l’article 12 des règles antidopage de World Athletics, la Nigériane est aussi accusée d’avoir refusé de coopérer durant l’enquête de l’AIU sur son cas.
L’athlète nigériane a décroché une médaille d’argent au saut en longueur aux Jeux olympiques de 2008. La même année Blessing Okagbare s’est offerte la médaille d’argent au 200 mètre et dans le saut en longueur aux Championnats du monde.
La Rédaction