Mercredi 10 août, les autorités maliennes ont décrété un deuil national de trois jours en mémoire de quarante-deux soldats tués dans une attaque djihadiste à Tessit, situé dans la zone dite de trois frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.
Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière attribuée à des djihadistes contre les forces maliennes depuis 2019. Pourtant, le précédent bilan faisait état de dix-sept soldats et quatre civils tués dans cette attaque qui endeuille le Mali, en proie à des insurrections de groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique (EI) depuis 2012.
Selon les autorités, l’armée a réagi vigoureusement à une attaque djihadiste complexe, en neutralisant trente-sept terroristes.
Située dans une zone incontrôlée par l’état, la localité de Tessit est l’un des théâtres les plus sanglants de l’insurrection djihadiste. Régulièrement s’y affrontent factions terroristes rivales, armées, force de l’ONU, et même autrefois les soldats français de barkhane avant qu’ils plient bagages.
Dinho Kazadi