Au Ghana, un tribunal a rendu son verdict mercredi condamnant quatre individus, dont un policier et un militaire, pour leur implication présumée dans une organisation séparatiste illégale dénommée Front de restauration du Togoland de l’Ouest (WTRF).
Ils ont été reconnus coupables d’attaques contre des postes de police et de blocages de routes près de la frontière avec le Togo en 2020, dans le but de revendiquer l’indépendance d’une région nommée Togoland occidental.
La juge Mary Maame Ekueh Yanzuh a affirmé que cette condamnation va servir d’avertissement ccontre toute tentative de perturber la stabilité du pays. Le fondateur du groupe, Michael Koku Kwabla a écopé de cinq ans de prison et d’une amende conséquente, tandis que les autres membres impliqués ont été condamnés à quatre ans derrière les barreaux.
Les avocats de la défense ont déjà annoncé leur intention d’interjeter appel. Ils ont plaidé non coupables lors du procès et continuent à contester les accusations portées contre leurs clients.
Cette affaire met en lumière les tensions persistantes dans la région du fleuve Volta, marquée par une histoire complexe façonnée par les puissances coloniales britannique et allemande.
Les revendications des séparatistes du Togoland occidental reposent sur des arguments historiques et culturels, mettant en avant leur désir de voir cette région devenir un pays indépendant.
Ben Tshokuta