Deux semaines après des manifestations sanglantes et meurtrières qui ont secoué le Kenya, Japhet Koome, chef de la police, démissionne de son poste vendredi 12 juillet.
L’annonce de la présidence de kenyane intervient au lendemain du coup de balai du président William Ruto dans son gouvernement. Selon un communiqué publié sur le réseau social X, le chef de l’Etat a accepté la démission de M. Koome.
Depuis le 18 juin, jour de la première manifestation, de nombreuses organisations de défense des droits humains ont critiqué les méthodes employées par les forces de l’ordre. Lors de l’assaut du Parlement, la police avait tiré à balles réelles sur la foule. L’agence officielle de protection des droits humains (KNHCR) a fait état d’au moins trente-neuf personnes mortes depuis la première manifestation contre le projet de budget controversé.
Au lendemain d’une journée de violences meurtrière marquées par des scènes de chaos, le président William Ruto a fait marche-arrière et a retiré ce projet prévoyant des hausses d’impôts.
La Rédaction