Ce mardi 14 novembre, l’armée malienne a annoncé sur les réseaux sociaux avoir pris position dans Kidal, où elle s’affronte avec la rébellion à dominance touareg.
Dimanche après des affrontements, l’armée avait évoqué des « avancées très significatives, visant à restaurer l’intégrité territoriale et d’éradiquer des groupes armés terroristes ».
Elle avait aussi indiqué que « les forces aéroterrestes de l’armée malienne a mis en fuite les positions des groupes armés terroristes, dont les rescapés se sont réfugiés dans les collines environnantes ». Pourtant, les rebelles avaient, dans un communiqué, rapporté que « les troupes maliennes et la milice Wagner sont tombées dans un piège en sont encerclées ».
Si cette annonce est confirmée, ce sera un succès symbolique pour le régime militaire malien. En fait, Kidal, occupé par les rebelles de la coalition dénommée CSP-PSD depuis 2012, est un enjeu majeur pour la souveraineté du gouvernement central. Dans cette région, l’armée a subi, entre 2012 et 2014, d’humiliantes défaites.
La Rédaction