Près de trois soldats maliens ont été tués et cinq autres blessés lors d’affrontements avec les djihadistes dans le centre du Mali. Telle a annoncé l’armée malienne sur les réseaux sociaux mardi soir.
Ces combats ont eu lieu entre Mopti et Ségou après une série d’attaques perpétrées, selon l’armée, à l’aide d’engins explosifs improvisés contre ses forces. L’armée malienne assure tout de même avoir neutralisé sept djihadistes.
Mardi, l’ONU a, dans un rapport de son secrétaire général présenté devant le Conseil de sécurité, indiqué que les conditions de sécurité ont continué de se détériorer entre juin et décembre 2022 dans le centre du Sahel, en particulier au Burkina Faso et au Mali.
Le Mali fait face, depuis 2012, à la montée de la menace djihadiste et à une profonde crise multidimensionnelle, politique, économique et humanitaire. Le centre est l’un des foyers de la violence qui a gagné les pays voisins, Burkina Faso et Niger, et s’étend vers le sud.
Le départ des forces internationales a encore compliqué la situation au Mali, malgré le soutien des mercenaires russes de Wagner. Les groupes armés ont avancé dans l’est du pays, prenant le contrôle de vastes zones frontalières avec le Niger, révèle le rapport de l’ONU.
Dinho Kazadi