Le gouvernement nigérian a refusé toute rançon pour la libération des femmes et des femmes et élèves enlevés, alors que des hommes armés menacent de tuer les otages.
Dans un communiqué, le président Bola Tinubu appelle à des actions vigoureuses de toutes les agences de sécurité pour secourir les victimes. Mohammed Idris, ministre de l’Information et de l’orientation nationale, souligne l’importance d’une coordination étroite entre les différents organismes de sécurité pour mener à bien les opérations de sauvetage.
En fait, un groupe d’hommes armés ont exigé une rançon de plus de 620 000 $ pour libérer les otages.
L’incident de Kaduna, où au moins 287 élèves ont été enlevés lors d’une attaque contre plusieurs écoles, a entraîné une réponse immédiate des forces de sécurité. Elles ont lancé une vaste opération de recherche et de sauvetage.
Cet incident est survenu quelques semaines après l’enlèvement de plusieurs femmes dans l’Etat de Borno, dans le nord-est du pays. Ces deux événements ont suscité une grande inquiétude à travers le pays.
Mohammed Idris assure que les forces de sécurité sont pleinement engagées dans les opérations de recherche et de sauvetage et que des efforts étaient en cours pour ramener les victimes saines et sauves chez elles.
Jusque-là, aucun groupe armé n’a revendiqué ce kidnapping de masse. Cette région est en proie à des enlèvements. En avril 2014, plus de 200 écolières avaient été enlevées dans leur dortoir dans l’Etat de Borno par le groupe terroriste Boko Haram.
Ephraïm Kafuti