Plus de 100 femmes sont portées disparues après un kidnapping de masse des djihadistes dans l’Etat de Borno, en proie à des attaques djihadistes dans le nord-est du Nigeria, selon des sources officielles.
Pourtant, les autorités avaient, dans un premier temps, fait état d’au moins d’une quarantaine de femmes, qui seraient kidnappées après l’incursion des assaillants.
Selon Ali Bukar, un responsable de l’unité d’information du gouvernement, la population de Ngala parle de 113 personnes portées disparues.
Pour le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), il s’agit de chiffre qui provient d’estimations de chefs locaux. Cette agence onusienne rapporte que « plus de 200 personnes vivant dans des camps de déplacés ont été enlevées en allant chercher du bois de chauffe lors de cette attaque perpétrée le 29 février dernier ».
Mais jusque-là, la police n’a pas fourni de chiffre précis concernant le nombre de personnes. Mardi, Shehu Mada, chef d’une milice anti-jihadiste, a confié que « certaines femmes ont pu s’enfuir ». Il attribue cette attaque aux djihadistes de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP).
L’Etat de Borno est en proie à une insurrection djihadiste qui a fait plus de 40.000 morts et deux millions de déplacées depuis 2009.
Ils sont accusés d’être à l’origine de cette attaque dans l’État de Borno, en proie à une insurrection jihadiste qui a fait plus de 40.000 morts et deux millions de déplacés depuis 2009. Pendant ce temps, la situation sécuritaire reste précaire au Nigeria, où les enlèvements, souvent contre rançon, sont fréquents.
Début février, au moins trente-cinq femmes qui revenaient d’un mariage ont été enlevées par des hommes armés dans l’Etat de Katsina, au nord-ouest du pays.
La Rédaction