Boeing, avionneur américain, a conclu un accord qui reconnait la responsabilité des dommages-intérêts compensatoires dans les poursuites intentées par les familles de 157 victimes du crash du 737-Max d’Ethiopian Airlines à Addis-Abeba en Ethiopie en 2019. C’est ce qu’ont rapporté les sources judiciaires mercredi 10 novembre. Boeing va limiter l’étendue des dommages et le montant des investigations complémentaires sur les causes de l’accident.
« Il s’agit d’une étape importante pour les familles dans leur quête de justice contre Boeing. Cela garantira qu’elles seront toutes traitées de manière équitable et éligibles pour recouvrer l’intégralité des dommages-intérêts en vertu de la loi de l’Illinois tout en leur créant une voie pour procéder à une résolution finale, que ce soit par règlements ou procès », ont déclaré les avocats principaux représentant les victimes.
En 2017, le vol 302 d’Ethiopian Airlines a perdu le contrôle après son décollage de l’aéroport international Bole d’Addis-Abeba. L’avion s’est écrasé sur une ville voisine. Il n’y a pas eu de survivant. C’était le deuxième crash impliquant un Boeing 737-Max en six mois. L’avionneur américain a reconnu que « son logiciel a été à l’origine de la perte de contrôle et de la destruction » de l’ET 302. Et que le 737-Max a été dans un « état dangereux » pour voler.
Ali Maliki