Au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition, rejette les soupçons de l’implication d’un groupe de mercenaires russes dans la lutte contre la menace djihadiste.
« Il n’y a pas des Russes sur le terrain pour combattre », a déclaré le capitaine Ibrahim Traoré dans une interview. D’après lui, le Burkina Faso combat seul et que a présence russe au Burkina se limite à des formateurs venus instruire les militaires sur le matériel. Il affirme que les Russes soutiennent son pays en termes d’entraînement logistiques et tactique. « S’il y a un besoin, ils viendront sur le terrain pour se battre», a dit le chef de la junte.
Au Burkina Faso, en proie à des attaques de groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique (EI) depuis 2015, la situation sécuritaire est précaire. Lorsqu’il a évincé le colonel Paul-Henri Damiba, lui-même putsch, le capital Traoré a fait de la lutte contre le terrorisme une de ses priorités. Mais, les violences persistes.
Depuis son arrivée au pouvoir, le chef de la junte s’est rapproché à la Russie. Tout comme ses homologues du Mali et du Niger. En septembre dernier, ils ont annoncé un pacte de défense mutuelle dénommé Alliance des États du Sahel. Puis, ils viennent de décider de se retirer la Communauté économique des Etats ouest-africains.
Ben Tshokuta