En visite de compassion aux populations dans la localité de Seytenga, victimes d’une attaque terroriste la semaine dernière et qui a coûté la vie à 86 personnes. Mercredi 15 juin, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, chef de la junte burkinabé a réaffirmé son engagement à traquer, à dénicher et à mettre hors d’état de nuire tous les auteurs de ces crimes.
« Pour ce faire, je réitère mon appel à l’endroit des populations pour une collaboration franche avec les Forces de défense et de sécurité afin que la lutte soit une réussite totale », a dit le chef de la junte.
Il s’engage à tout mettre en œuvre pour favoriser le retour rapide des populations à Seytenga. « J’encourage les unités déployées dans cette zone ainsi que celles de la Garnison de Dori. Je les appelle à la vigilance, à la solidarité et à plus de détermination pour des victoires sur le terrain », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le président appelle à la mobilisation de force de sécurité. « C’est maintenant plus que jamais que nous devons être mobilisés et soudés face à la menace qui vient souvent de l’autre côté de la frontière », a lancé M. Damiba.
Cette attaque est la plus meurtrière depuis la prise du pouvoir par le colonel Paul-Henri Damiba, qui a renversé le président Christian Kaboré. Le chef de la junte au pouvoir a promis de faire de la lutte contre la menace djihadiste une de ses priorités. Mais l’insécurité persiste.
Le Burkina Faso est, depuis 2015, la sous menace d’attaques de groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique (EI). Ces attaques ont fait plus de 2.000 morts. Et plus d’un million de déplacés.
Raymond Nsimba