La durée de la transition, l’examen du chronogramme et son évaluation. Tels sont les sujets abordés lors de l’échange entre Albert Oudraogo, Premier ministre burkinabè, et l’ancien président nigérien Mahamadou Issoufou, médiateur ouest-africain, à Ouagadougou, la capitale, vendredi 1er juillet.
Ce tête-à-tête intervient à la veille du sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao) prévue ce dimanche à Accra.
Albert Ouedraogo a, dans un communiqué, réaffirmé la disponibilité du gouvernement à travailler pour trouver un compromis dynamique avec l’organisation régionale »
Lors de la rencontre, le chef du gouvernement a proposé que les élections générales censées ramener les civils au pouvoir se tiennent à février 2025.
Le président Mahamadou Issoufou envisage une rencontre avec la classe politique, les autorités coutumières, religieuses et le secrétaire permanent de la francophonie ce samedi 2 juillet.
C’est la deuxième mission de M. Issoufou à Ouagadougou en tant que médiateur depuis sa nomination à la Cédéao. Entre-temps, l’organisation sous-régionale veut d’un délai court pour la transition. Jusque-là, le Burkina Faso, dirigé par le colonel Paul Henri Damiba, n’a pas été sanctionné par la Cédéao.
Raymond Nsimba