Face au Nigeria en finale de la CAN 2023 ce dimanche 11 février, Emerse Faé, sélectionneur ivoirien, veut écrire l’histoire avec les Éléphants.
« On a une belle opportunité demain. On est à 90 minutes de marquer une troisième étoile sur le maillot ivoirien. On a eu un parcours très difficile au début et on est monté en puissance à partir des 8èmes face au Sénégal. Comme tout match de haut niveau, comme toute finale ça va se jouer au détail », a dit Emerse Faé à la conférence de presse d’avant-match.
Au stade Alassane Ouattara d’Ebimpé. Les Éléphants se savent très attendus. De Bouaké à Abidjan, l’on nourrit le rêve de remporter la Coupe à la maison. Un rêve pour Emerse Faé, qui a perdu une finale de CAN en 2006 en Egypte face au pays hôte. Sans doute, le technicien ivoirien a une revanche à prendre. Ce dimanche il a un rendez-vous avec l’histoire sur ses terres. Si la coupe est dans le viseur, le Nigeria est dans le rétroviseur.
« Nous serons patients. Nous ne nous précipiterons pas. Nous allons nous concentrer sur bien commencer le match et être patients afin de les déstabiliser. Les équipes sont sur un pied d’égalité psychologiquement. Au fur et à mesure que la compétition progresse, l’équipe nigériane a pris des forces », a lâché le technicien de 44 ans.
Au bord de l’élimination après un premier tour décevant. Départ de Jean-Louis Gasset. Miraculeux en huitièmes devant le Sénégal et en quarts face au Mali, avant de battre la RDC en demi-finale. Les Eléphants sont passés par toutes les émotions dans leur CAN. Mais face au Nigeria, Emerse Faé veut s’appuyer sur la solidarité de son groupe. Et, surtout, il compte à ses armes, notamment les acteurs du succès lors de la demi-finale face à la bande de Sébastien Desabre, sélectionneur de la RDC.
« Je n’ai rien inventé, ce sont vraiment des choses basiques. Le plus important, c’est le groupe et que tous les joueurs de ce groupe se sentent importants. Tous les joueurs se sentent au même pied d’égalité. Je ne pense pas être quelqu’un de spécial ou un coach spécial. On est content d’avoir récupéré Sébastien Haller et Simon Adingra. Ils sont arrivés blessés et on savait qu’en passant le premier tour, on allait récupérer deux armes de destruction massive. Ils apportent par leur qualité sur le terrain, mais aussi dans le groupe », a-t-il ajouté.
Les Éléphants vont-ils aller jusqu’au bout ? Réponse ce dimanche à 20 h00′ GMT.
Josaphat Mayi