Les attaques contre les soldats de la paix des Nations Unies à Bangui, capitale centrafricaine peuvent constituer un crime de guerre. C’est ce qu’a déploré Antonio Guterres, secrétaire général de l’Onu jeudi 04 novembre. Il appelle les autorités à ouvrir des enquêtes sur cet incident. Et juge cette attaque d’inacceptable. Mais le gouvernement centrafricain affirme que les casques bleus ont enfreint les règles. Et ils sont responsables de la mort d’une jeune fille.
« Les auteurs de cette attaque criminelle contre les Casques bleus doivent immédiatement être mis aux arrêts », a déclaré Mankeur Ndiaye, chef de la Mission onusienne en Centrafrique (Minusca).
Lundi 1er Novembre, dix Casques bleus ont été blessés par des tirs de la garde présidentielle aux abords du palais présidentiel à Bangui, capitale centrafricaine. Le convoi de la Minusma s’est retrouvé par erreur sur le site et a essuyé des tirs avant de percuter dans sa suite une jeune fille, qui a été tué.
Dhino Kazadi