Centrafrique : «…les Centrafricains veulent tourner le dos à la prise du pouvoir par les armes» (Albert Yaloké Mokpeme)  

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Le dialogue républicain s’est bien déroulé avec la participation massive de toutes les forces vives de la nation, estime Albert Yaloké Mokpeme, porte-parole de la Présidence de la République centrafricaine. « Le dialogue avait pour objectif de réunir les Centrafricains, qui ont parlé depuis un an lors des consultations nationales initiées par le président Touadéra », déclare-t-il à Sahutiafrica.

Pour Albert Yaloké Mokpeme, « les gens ont exprimé ce qu’ils veulent pour la Centrafrique demain, c’est-à-dire un pays qui tourne définitivement le dos à la rébellion, aux groupes armés et à la prise de pouvoir par les armes ».

Plus de 600 recommandations ont été proposées par les 450 participants. La paix, la sécurité, la réconciliation nationale, la bonne gouvernance et le progrès socioéconomique de la Centrafrique. Telles sont principales recommandations. « Il faut se concentrer au développement économique, social et à la satisfaction de besoin essentiel de la population, à la justice et à la lutte contre l’impunité pour des crimes commis pendant cette période de crise », dit le porte-parole de la présidence de la République.

« Les principales recommandations, qui sont en mesure d’être mises en œuvre très rapidement, vont être remises officiellement au président Touadéra. Et à charge pour le président et le gouvernement de voir dans quelle mesure certaines recommandations, qui sont en direction du gouvernement, peuvent faire partie de la feuille de route de chaque ministre et de différents secteurs ministériels », indique Albert Yaloké Mokpeme.

Dimanche 27 mars, le dialogue national censé permettre un retour de la paix en Centrafrique, où des groupes armés sont actifs, s’est achevé à Bangui, capitale centrafricaine. Mais ces assises se sont déroulées sans les groupes armés, qui n’étaient pas conviés, ni l’opposition qui a boycotté.

« Tous les délégués de partis d’opposition étaient présents. Ce sont les leaders, qui n’étaient pas là. Ils pratiquent la politique de la chaise vide comme d’habitude. Comme le président de la République, Faustin-Archange Touadéra l’a dit dans son discours de clôture, la porte est toujours ouverte à ceux qui ont envie de travailler pour l’intérêt général du pays », souffle M. Mokpeme.

Trésor Mutombo

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