Défions notre résilience par une intégration économique numérique et stratégique. C’est ce qu’a été le thème des travaux du 21e sommet des chefs d’Etat et de gouvernements du marché commun d’Afrique orientale et australe (Comesa) organisé mardi 23 novembre au Caire, capitale égyptienne. Ce sommet a porté sur « les dynamiques économiques et commerciales régionales émergentes », qui ont « un impact notable sur le programme d’intégration régionale », comme la pandémie de coronavirus.
« La RDC est ravie de constater que les progrès accomplis dans ces dimensions de l’intégration profitent bien aux autres régions du continent. Que ce soit à travers l’expansion des institutions financières du Comesa, comme la Banque de commerce et de développement, en plus de deux sociétés d’assurances et de réassurance », a déclaré Didier Mazenga, ministre congolais de l’intégration régionale.
Dans le domaine du commerce et des douanes, l’Egypte veut mettre en place un mécanisme de révision des politiques commerciales du COMESA. Mais également encourage les pays membres qui n’ont pas encore adhéré à l’accord de la zone de libre-échange Continentale Africaine (Zlecaf) à en faire partie.
« L’Egypte coopérera avec le secrétariat du marché commun de l’Afrique de l’Est et du Sud pour atteindre les objectifs de la présidence égyptienne du bloc économique pour le mandat. Mais aussi réaliser le programme de développement 2063 de l’Afrique ainsi que les objectifs de développement durable des Nations Unies », a déclaré Abdelfattah al-Sissi, président égyptien.
Evodie Koyeni