La Cour internationale de justice (CIJ) a tranché en faveur de la Somalie sur le tracé de la frontière maritime mardi 12 octobre. Les juges de la CIJ adoptent la méthode revendiquée par la Somalie pour définir la frontière maritime entre la Somalie et le Kenya. Ils prennent aussi en compte la longueur et la forme des côtes de chacun des deux États. Mais les demandes de réparations émises par la Somalie ont été rejetées.
Le tracé ajusté attribue plus de 120 000 km carrés au Kenya et 93 000 km carrés à la Somalie dans la zone des 200 milles nautiques, a rapporté RFI. D’après cette source, les juges proposent une prolongation jusqu’à 350 000 milles, qui devra encore être délimitée par une commission.
« Nous attendons du pays voisin, le Kenya, qu’il respecte le droit international et abandonne son ambition », a déclaré Mohamed Abdullahi Mohamed, président somalien. Il confie qu’il se conforme à cette décision. Mais la semaine dernière, le Kenya a affirmé qu’il ne reconnaîtra pas le verdict de la CIJ.
Depuis 2014, la Somalie et le Kenya s’affrontent devant la juridiction des Nations unies chargée les différends entre États. Ces deux pays africains se disputent le tracé de la frontière maritime et les ressources en poissons, en gaz et en pétrole.
Trésor Mutombo