« La guerre en Ukraine aurait pu être évitée, si l’Otan avait tenu compte des avertissements de ses propres dirigeants et responsables au fil des ans selon lesquels son expansion vers l’Est conduirait à une plus grande, et non moins, instabilité dans la région », a déclaré Cyril Ramaphosa, président sud-africain, devant le parlement jeudi 17 mars.
Le président sud-africain affirme « qu’il résisterait aux appels à condamner la Russie », même s’il assure que l’Afrique du Sud « ne peut tolérer l’usage de la force et la violation du droit international ».
« Il y a ceux qui insistent pour que nous adoptions une position très contradictoire contre la Russie. L’approche que nous allons adopter au lieu de cela est d’insister pour qu’il y ait un dialogue », a dit Cyril Ramaphosa. Selon lui, « crier et crier ne va pas mettre fin à ce conflit. »
Le président sud-africain confie avoir reçu de Vladimir Poutine, président russe, des assurances sur la poursuite des négociations. Il dit aussi vouloir discuter le Volodymyr Zelenskyy, président ukrainien.
Il y a quelques jours, Cyril Ramaphosa avait déclaré que l’Afrique du Sud avait été invitée à servir de médiateur dans le conflit russo-ukrainien, sans préciser qui lui avait demandé d’intervenir. Depuis plus de trois semaines, les troupes russes ont envahi l’Ukraine.
Dinho Kazadi