Au Congo, des partis politiques ont trouvé un compromis sur les opérations à mener avant les élections législatives de juillet prochain, selon l’AFP. C’était à l’issue de la concertation qui a eu lieu à Owando, près de Brazzaville, capitale du Congo, en fin de semaine dernière. Pourtant boycottée par une coalition d’opposants, cette concertation a réuni plus de 100 acteurs politiques et de la société civile.
Les participants recommandent que l’indépendance de la commission électorale soit renforcée, notamment par la mise en place d’une ligne budgétaire propre à cet organe. Mais aussi de fixer un mandat devant permettre de renouveler des membres du bureau de la Ceni à chaque échéance électorale.
Pour Anatole Collinet Makosso, Premier ministre congolais, « travailler à la fiabilité de notre système électoral, c’est en d’autres termes s’investir dans la consolidation des fondations de la démocratie, c’est raffermir la paix au Congo ».
Les participants à cette concertation ont trouvé un consensus sur la tenue des élections législatives sur toute l’étendue du Pool où certaines circonscriptions n’ont pas pu voter en 2017. Une situation causée par le conflit armé entre les forces congolaises et les ex-combattants « Ninjas » de Frédéric Bintsamou alias Pasteur Ntumi, ex-chef rebelle. Ce dernier a, vivement contesté, la réélection du président Sassou Nguesso en 2016. Pourtant, M. Sassou Nguesso, au pouvoir depuis plusieurs décennies, s’est encore fait réélire pour quatrième mandat en 2021.
Ravanelly Ntumba