Le président Tshisekedi a, lors d’une rencontre multilatérale au port de Lobito mercredi 4 décembre, vanté le projet du corridor de Lobito comme « une opportunité unique d’intégration régionale ».
Mais le chef de l’Etat congolais nuance. « Mais pour libérer pleinement le potentiel du corridor de Lobito, la paix et la sécurité dans toute la région reste primordiale », a-t-il déclaré. En fait, cette rencontre a réuni le chef de l’Etat congolais et ses homologues angolais, João Lourenço, américain Joe Biden, et zambien, Hakainde Hichilema en Angola. Au coeur des échanges ? Redynamiser ce projet, soutenu par Washington, qui veut miser sur le corridor de Lobito face à l’influence de la Chine, concurrente dans cette région.
Le président Tshisekedi affirme que le corridor de Lobito catalysera la création de plus de 30.000 emplois directs et indirects. « Pour la RDC, le corridor de Lobito représente une opportunité stratégique pour valoriser nos ressources naturelles, en particulier le cuivre et le cobalt, qui constituent 70 % de la demande mondiale », a déclaré le chef de l’Etat congolais.
En marge de cette réunion à quatre, le président Tshisekedi a eu un entretien bilatéral d’une trentaine de minutes avec le président Joe Biden. Le contenu de leur échange n’a pas été divulgué.
Le corridor de Lobito, un projet ambitieux visant à faciliter le transport et le commerce dans la région, a suscité un intérêt international considérable.
Ephraïm Kafuti