Près de vingt-huit cas du virus mpox, dont un décès, ont été enregistrés en Côte d’Ivoire, selon l’Institut national de l’hygiène publique (INHP).
Le docteur Daouda Coulibaly affirme que l’INHP a enregistré au 20 août vingt-huit cas confirmés, dont un décès à Abidjan. Le précédent bilan publié le 1ᵉʳ août a fait état de six cas non mortels.
« La situation n’est pas alarmante. On est au début d’une épidémie naissante, il n’y a pas de flambée. La surveillance est renforcée et il faut casser les chaînes de transmission, identifier les contacts des cas, les isoler et les suivre », a-t-il dit.
En Afrique, la recrudescence du mpox a poussé l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à décréter une urgence de santé publique de portée internationale le 14 août dernier. Il s’agit de son plus haut niveau d’alerte sanitaire, déjà déclenchée en 2022.
Anciennement appelé variole du singe, le virus a été découvert chez l’homme en 1970 en RDC. C’était avec la diffusion du sous-type clade 1, dont la nouvelle variante est une mutation. Des cas de clade 1b ont également été détectés dans d’autres pays d’Afrique de l’Est et un en Suède.
En fait, depuis la résurgence de cas de mpox en Afrique en début d’année, un nouveau variant plus transmissible et plus mortel, le clade 1b, a vu le jour RDC. Avec toutes les souches confondues, le pays d’Afrique centrale est de loin le pays le plus touché, avec au moins 16.000 cas dont 548 mortels.
Les premiers cas de mpox identifiés cette année en Côte d’Ivoire correspondent à la souche de la précédente épidémie mondiale survenue en 2022. Pour le clade 2, des analyses sont en cours pour trouver celle des nouveaux cas.
Josaphat Mayi