La campagne de vaccination contre la covid-19 est lancée depuis le 25 mars dernier au Congo Brazzaville. Les institutions de santé et les personnels prioritaires ont commencé à prendre les premières doses de vaccin. Une partie de la population est pourtant réticente face à la vaccination.
Denis Sassou N’Guesso, Président de la République du Congo, le premier ministre Clément Mouamba, les membres du gouvernement, les deux chambres du Parlement (Sénat et Assemblée nationale), le haut-commandement militaire, de la police et la gendarmerie, quelques agents des hôpitaux et quelques médias désignés comme étant prioritaire ont déjà reçu leurs premières doses de vaccin contre la covid-19, depuis le lancement de cette campagne.
Malgré la mobilisation des autorités, quelques Brazzavillois sont encore perplexes sur la fiabilité du vaccin et de la nécessité de se faire vacciner. «Je ne peux pas encore me précipiter à prendre ce vaccin. Je ne sais pas s’il est fiable. Je préfère attendre», indique Emeline, infirmière au Centre de santé de Bissita à Bacongo.
«Aucun membre de ma famille, ni moi-même ne prendrons ces vaccins qui font déjà débat en occident et font même des victimes», a confié, sous l’anonymat, un journaliste de la DRTV, un média local de Brazzaville.
Pour la première vague de vaccin contre la covid-19, le Congo a reçu en mi-mars 153.220 doses de vaccin contre la covid-19 dont 141.220 doses de vaccin chinois (Sinopharm) et 12.000 doses de vaccin russe (Spoutnik V). 1.000.000 d’autres doses sont attendues, dans les prochaines semaines.
De Brazzaville, Achille Tshitoko