Le gouvernement burundais accepte l’expédition des vaccins contre le COVID-19. Le ministère burundais de la santé l’a rapporté mercredi 28 juillet. Mais les autorités précisent qu’elles n’assumeront «aucune responsabilité en cas d’effets secondaires des vaccins». Mais aussi ne lancerait «pas de campagne de vaccination à l’échelle nationale». D’après Thaddee Ndikumana, ministre burundais de la Santé, «les vaccins seront fournis avec le soutien de la Banque mondiale».
«Quand les vaccins seront là, tous les burundais qui le souhaitent pourront se rendre dans les établissements de santé pour se faire vacciner», a-t-il déclaré.
Il indique que le gouvernement procède à des dépistages de masse de la population. «Nous risquons de nous retrouver dans les prochains mois à la situation du départ. Nous avons noté les variantes les plus infectieuses ces derniers jours», a-t-il prévenu.
En février dernier, le Burundi a affirmé que «les vaccins n’étaient pas nécessaires». Et que 95% des patients étaient guéris. Le pays a enregistré plus de 6.000 cas positifs depuis le début de la pandémie, selon les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).
Ali Maliki