Les restrictions de voyages imposées qui isolent un pays ou une région sont profondément injustes, punitives et inefficaces. C’est ce qu’a dénoncé Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies mercredi 1er novembre. Il met en garde contre les dangers de l’inégalité des vaccins dans le monde et que les faibles taux de vaccination sont un terrain fertile pour les variantes.
« Nous avons les instruments nécessaires pour voyager en toute sécurité. Utilisons ces instruments pour éviter ce genre de restriction, sur fond de l’émergence de la variante omicron. Permettez-moi de dire, l’apartheid de voyage, que je pense inacceptable. J’appelle ces pays à revenir à la raison », a déclaré Antonio Guterres, dans les propos relayés par Reuters.
Il indique que les pays africains ne devraient pas être punis par des restrictions de voyage. « Le seul moyen de réduire le risque de transmission tout en permettant les voyages et l’engagement économique. C’est de tester à plusieurs reprises les voyageurs, avec d’autres mesures appropriées et vraiment efficaces », a-t-il ajouté.
La variante omicron du Covid-19, détecté pour la première fois en Afrique du Sud, continue de susciter l’inquiétude de la communauté internationale. Les premiers cas ont été détectés dans vingt-trois pays, dont le Nigeria et le Ghana. Et plusieurs Etats ont imposé des restrictions contre six Etats de l’Afrique australe.
Ali Maliki