«Avec une augmentation rapide du nombre de cas et des rapports de plus en plus nombreux de maladies graves, la dernière vague menace d’être la pire à ce jour en Afrique», a alerté le docteur Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique, au cours d’une conférence de presse ce jeudi 24 juin. Elle affirme que «cette troisième vague du Coronavirus se «propage plus rapidement en Afrique, alors que le continent est confronté à une pénurie des vaccins».
D’après le Dr Matshidiso Moeti, «les pénuries de vaccins prolongent déjà la douleur du COVID-19 en Afrique». «Nous avons besoin d’une solidarité internationale pour faire face à la pandémie», a-t-elle lancé. Jusque-là, un peu plus de 1% de la population africaine a été complètement vacciné, selon l’OMS.
Depuis le début de la troisième vague, le cas du COVID-19 ont augmenté ces cinq dernières semaines, rapporte l’OMS. En l’espace de quarante-huit jours, l’Afrique avait enregistré près de 474.000 nouvelles contaminations. Ce qui représente une augmentation de 21% par rapport aux 48 premiers jours de la deuxième vague. «Au taux actuel d’infection, la flambée actuelle devrait dépasser la précédente d’ici début juillet», a annoncé cette organisation internationale.
En Afrique, cette troisième vague frappe douze pays. Cette flambée de cas de contamination est due au non-respect de mesures barrières. Mais aussi de la propagation de la variante Delta, découvert en Inde. En Ouganda et en RDC, la majorité de cas recensés sont liés au variant indien.
Trésor Mutombo