L’Afrique va connaître une faible croissance de moins de 4% par rapport au reste du monde en 2021. Le Fonds monétaire international (FMI) l’a rapporté dans un communiqué publié jeudi 21 octobre. D’après cette institution financière, ce retard s’explique par « le faible taux de vaccination contre le Coronavirus sur le continent ».
« Sans vaccins, les confinements ont été la seule option pour contenir le virus. Même si douze milliards de doses de vaccins doivent être produites en 2021, il faudra probablement plus d’un an pour qu’un nombre significatif de personnes soient vaccinées sur le continent », a indiqué le communiqué du FMI.
Selon la même source, l’Afrique a connu plusieurs vagues de maladies hormis la pandémie de COVID-19. Et que la croissance devrait s’établir à 5% cette année. Mais aussi se retrouver à un niveau plus modeste l’année prochaine, faute de réformes structurelles.
« La coopération internationale sur la vaccination est cruciale. Cela aiderait à réduire les écarts entre l’Afrique subsaharienne et le reste du monde. Et à empêcher qu’ils ne deviennent des lignes de fracture permanentes, qui mettent en danger des décennies de progrès économique et social durement gagnés », a dit Abebe Aemro Selassie, directeur du département Afrique du FMI.
En Afrique, les économies sont fragilisées par la situation sécuritaire comme au Sahel. Mais aussi politique au Tchad et en Guinée. Cela pourrait ébranler le rebond de consommation attendu ainsi que de la confiance des investisseurs, selon le FMI.
Evodie Koyeni