Dimanche 16 janvier, Ibrahim Boubacr Keïta, ex-président malien, est mort à l’âge de 76 ans à son domicile de Bamako, capitale malienne. C’est ce qu’ont annoncé sa famille et son entourage. La cause de son décès n’a pas été précisée. Les chefs d’Etats africains rendent hommage à l’ancien chef de l’Etat malien, évincé par un putsch mené par le colonel Assimi Goïta en 2020.
« Je suis peiné d’apprendre le décès de monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, ancien président de la République du Mali. Mes sincères condoléances émues à sa famille et au peuple malien ami et frère », a dit Macky Sall, président sénégalais, dans un tweet.
Pour le chef de l’Etat nigérien, Mohamad Bazoum, « le Mali perd en lui un grand dirigeant ». « J’ai appris avec une grande tristesse le décès de mon frère, Ibrahim Boubacar Keïta, ancien Président du Mali. Je rends hommage à un grand homme d’Etat et un ami de la Côte d’Ivoire », a tweeté Alassane Ouattara.
Ibrahim Boubacar Keïta, qui s’est réclamé de la gauche, a occupé le poste du Premier ministre du Mali entre 1994 à 2002 sous le président Alpha Oumar Konaré. En 2013, IBK est élu président du Mali avant d’être réélu en 2018. Alors que le pays fait face à la montée de la menace djihadiste, le président Boubacar Keïta est déposé par un coup de force du colonel Assimi Goïta, président de la transition. Depuis, ce dernier a promet d’organiser les élections censées ramener le pouvoir aux civils. Mais la durée de la transition a été prolongée par la junte malienne. Opposée à la prolongation, la Cédéao a durci des sanctions imposées au Mali.
Trésor Mutombo