Nuit-fulgurance partie en vrille dans la ville de mon âme. Je vois un pétard. Un Pétard mouillé qui pète pas la forme. Et ce pétard mouillé en pétant le plomb s’est mis à vociférer : » cuisses mouillées sans couilles ! ». Pet malodorant l’a mal pris. (Je suis tenté de dire…lui aussi? Est-ce que c’est son problème ?).
Mais c’était légitime. C’était légitime, cette colère. Cette sainte colère. Les “pets” aussi ont le droit à la colère. Les “pets” aussi ont des droits tout court. Et ce n’est pas parce qu’on sent mauvais qu’on est mauvais. Non! Les gens sales sont comme les linges sales, ils se lavent aussi. Ils se saliront encore ou peut-être pas. Mais ils se laveront certainement. Ils sont nés pour être lavés. Ce que “Bave” composée de liquides en pus bien en fusion le tout en ébullition n’a pas voulu comprendre. Son élasticité visqueuse et insolente attire l’odeur de la plus sale de pourritures qui l’oblige cette exclamation démesurée et surtout désobligeante : « Merde! » Bâtard de sa race!
Comment on peut dire merde avec tant de facilité. Oh merde! Merde encore! Doublement merde…voire merde triplement…le tout exposant l’infini ou multiplié et en même temps additionné à l’infini. La merde est humaine, tout simplement. Qu’elle se démerde alors à boire l’oubli de la déraison.
Oraison funeste. Pardon! Oraison funèbre : la raison est morte! On est dans la merde. On y est c’est tout. C’est aussi ça la vie: du kaka, que ce soit rôti ou pas, grillé ou pas, bouilli ou pas, préparé ou pas, chauffé ou pas, ça reste du kaka. Et le kaka si pas le cas de la merde est un invité de toujours à la fête des laideurs.
Laideur de l’égo
Laideurs, plaideurs d’espoir en immondices qui indique pourtant une force motrice : le laid dans toute sa splendeur. Le laid en vrai, l’infiniment laid pour justifier l’ego. L’égo tristement humain qui sent plus que toutes les merdes du monde assemblées et perdues si pas oubliées. Oui, cet égo, obèse de pus qui noye le Go du bon sens. Je le veux en pétard mouillé, ou en putaine. Après, on verra.
On verra qui sera l’homme. On verra qui fera la femme. Triste Égo, pétard mouillé par excellence. Laid sans lait de beauté. Merdique, souillé, rouillé, mouillé, dépouillé et pulvérisé par l’océan de la raison à la démarche caméléon…Je suis là. Je veux être ton chaos alors que je suis K.O.
Christian Gombo