Les forces de sécurité sud-africaines sont intervenues pour libérer Thandi Modise, la ministre de la Défense et son adjoint, Mondli Gungubele. Ils ont été après retenus en otage pendant trois heures par d’anciens combattants, qui réclamaient une compensation pour leur rôle dans la lutte contre l’apartheid. C’est ce qu’ont annoncé les sources sécuritaires vendredi 15 octobre. Mais selon la police, il n’y a pas eu de coup de « feu pendant l’opération ». Cette source indique que cinquante-six personnes ont été interpellées.
Cet incident s’est produit lors d’une réunion entre d’anciens combattants et des responsables du gouvernement jeudi en fin de journée. Mais les deux parties n’ont pas trouvé un accord. « Alors que nous quittions la réunion, en nous dirigeant vers les portes, ils (les vétérans) ont fermé les portes. C’est à ce moment-là que nous avons réalisé que nous étions pris en otage », a raconté Mondli Gungubele dans une vidéo.
« Après l’échec des tentatives de négociations avec les preneurs d’otages pour libérer les otages, la police a eu recours à une approche tactique et a réussi à sauver les otages », a dit Vish Naidoo, porte-parole de la police.
Le groupe d’anciens combattants, qui demander de rencontrer le président Cyril Ramaphosa pour discuter de leurs revendications, rejette ces allégations. « Nous leur avons dit écouter, nous ne pouvons pas vous permettre de sortir avant d’avoir facilité cette réunion », a confié Lwazi Mzobe, porte-parole des anciens combattants, à un média local. Ces vétérans exigent un versement en espèces de quatre millions de rands (233 000 euros) et des financements supplémentaires pour les aider à créer des entreprises.
Joe Ntambwe