Début de la DRC MINING Week le mercredi 1er juin à Lubumbashi, un événement qui réunit les professionnels locaux et internationaux clés de l’industrie minière en RDC.
Étant l’un des géants miniers et partenaire dudit événement, Kibali Gold, qui est une mine du groupe Barrick, située au nord-est de la République démocratique du Congo, entre le sud soudan et l’Ouganda est présent à travers son stand et son directeur Cyrille Mutombo.
Prenant part au panel des miniers et au nom de Kibali, M. Arthur Kabila, directeur en charge de la maintenance de toute la mine de Kibali a démontré l’effort que fourni son entreprise sur le plan énergétique.

Le panel a eu pour thème : « Diversifier le mix énergétique et revoir les modèles opératoires pour maximiser la production locale ».
Kibali a opté pour un circuit électrique hybride dans sa mine
De prime abord, M. Arthur a noté dans sa présentation que l’énergie étant l’épine dorsale de toute entreprise minière Kibali n’a pas pu déroger à ce principe et étant donné que la société se retrouve dans une zone enclavée. Ses responsables ont pu chercher des voies et moyens pour se doter d’une énergie fiable qui leur permettrait d’atteindre leurs objectifs. C’est ainsi qu’ils avaient exploré les potentialités énergétiques qui étaient tout autour de leur mine, en identifiant des rivières sur lesquelles ils ont pu jeter trois barrages.
« Nous avons deux barrages sur la rivière Kibali. Les deux nous fournissent une puissance de 10 mégawatts chacun et nous avons pu jeter un notre barrage sur la rivière Zoro. Celle-là est en train de nous produire une puissance de 22 mégawatts et le tout combiné nous avons une puissance installée de 42 mégawatts », explique Arthur Kabila. Mais à cause du problème de baisse de l’eau dans les rivières en saison sèche : « nous nous sommes dotés aussi d’une centrale thermique de 42 mégawatts et cela va dans le même sens. Notre circuit électrique de kibali, c’est un circuit hybride qui est constitué de thermique et de l’hydro-électrique ».

En outre, Kibali a pu exploiter d’autres technologies l’une des dernières technologies sur le marché qui était celle de batterie Energy Storage : « Nous avons pu installer 7. 5 mégawatts de batterie qui pouvaient au moment opportun injecter de l’énergie dans le réseau, si jamais nous avions de problème d’oscillation qui pouvait déstabiliser aussi le circuit ». Car avec la mine souterraine il y a toujours des variations quand il faut prendre des minerais du fond vers la surface, il y a toujours des oscillations sur le réseau.
De plus pour rester dans sa politique d’énergie propre, Kibali est sur un autre projet de photovoltaïque : « C’est un projet de 16 mégawatts. Cela va nous permettre encore de réduire davantage l’utilisation de diesel et avoir une certaine stabilité par rapport à nos opérations ». Dixit M. Arthur Kabila.
De ce qui précède, il sied de noter que l’énergie produite par Kibali profite également 24h sur 24 à la population du territoire de Watsa, la population de la cité de Durba où la société est installée. Puis, cela a « donné aussi du travail à plusieurs contractants locaux », souligne le responsable de la maintenance à Kibali.
Virginie Gbonobe