L’Ouganda a registré au moins dix-sept décès liés à l’épidémie d’Ebola en l’espace de trois semaines, a annoncé le ministère ougandais de la Santé lundi 10 octobre.
Un précédent bilan, publié le 5 octobre par les autorités, faisait état d’au moins dix morts. Le ministère de la Santé indique que « le gouvernement ne comptabilise que les décès parmi les malades confirmés, soit quarante-huit personnes à la date du 9 octobre ».
Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a, le 5 octobre dernier, rapporté que l’épidémie a fait vingt-neuf morts. Il s’agit de chiffre qui englobe les morts parmi les personnes atteintes par le virus, mais aussi parmi les cas suspects.
En Ouganda, l’épidémie a été déclarée après que les premiers cas ont été recensés à Mubende, district situé dans le centre de l’Ouganda. C’était avant que l’épidémie ne s’étende à Kassanda, Kyegegwa et Kagadi, districts voisins. Le premier cas de décès était lié à une souche rare du virus Ebola appelée « soudanaise ».
Face à la résurgence de cette épidémie mortelle, le président Yoweri Museveni a, fin septembre, exclu tout confinement. Pour lui, l’Ouganda, qui a déjà connu des épidémies, a la capacité de la contenir.
La Rédaction

