Mardi 15 novembre, Yoweri Museveni, président ougandais, a incité les visiteurs étrangers à ne pas annuler leurs plans par crainte de l’épidémie d’Ebola qui sévit dans le pays, insistant sur le fait que la maladie est sous contrôle.
Il précise que l’épidémie d’Ebola est limitée à six des 146 districts en Ouganda. « J’ai été informé que certains touristes ont annulé leurs visites en Ouganda, reporté des réservations d’hôtel et certaines conférences internationales ont été annulées. C’est malheureux et inutile », a dit le chef d’Etat ougandais.
Il assure que le gouvernement ougandais a mis en place des mesures pour contrôler l’épidémie d’Ebola. Et rejette les discussions sur un confinement national, affirmant que ce n’était pas nécessaire.
La semaine dernière, le gouvernement a annoncé son intention de fermer les écoles dans tout le pays à partir du 25 novembre, deux semaines avant la fin prévue du trimestre, après la confirmation de 23 cas d’Ebola parmi les élèves, dont huit enfants décédés.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré plus tôt ce mois-ci que l’Ouganda avait enregistré plus de 150 cas confirmés et probables d’Ebola, dont 64 décès.
Le dernier décès enregistré en Ouganda suite à une précédente épidémie d’Ebola remonte à 2019. La souche actuellement en circulation est connue sous le nom de virus Ebola du Soudan, pour laquelle il n’existe actuellement aucun vaccin, bien qu’il existe plusieurs vaccins candidats en cours d’essais cliniques.
Ali Maliki