« Patrick est libre », a annoncé Marise George, sa sœur, dans un message sur Facebook, accompagné d’un cliché de Patrick Zaki, chercheur égyptien, à l’extérieur de la prison de Mansourah au Caire, capitale de l’Egypte.
En fait, Patrick Zaki a bénéficié de la grâce présidentielle la veille. Ce jeudi, il a quitté la prison, selon ses proches.
Ce chercheur a été condamné à trois ans de prison ferme pour propagation des fausses informations à cause d’un publié en ligne, en 2019. Dans ce texte, M. Zaki décrit les discriminations à l’encontre des chrétiens en Egypte.
Son incarcération avait provoqué un tollé à l’étranger et jusqu’au sein du dialogue national lancé par les autorités égyptiennes pour reprendre les échanges avec une opposition laminée par dix années de répression implacable.
À peine diplômé à l’Université de Bologne (nord de l’Italie), Patrick Zaki avait été arrêté pour terrorisme lors de son retour en Égypte en février 2020. Il a été frappé et torturé à l’électricité en détention, assurent ses défenseurs.
Mercredi, le président Abdel Fattah al-Sissi est intervenu en accordant une grâce présidentielle à six détenus, incluant notamment Patrick Zaki et Mohamed al-Baqer, l’avocat du détenu politique le plus célèbre du pays et Alaa Abdel Fattah, selon le décret paru au journal officiel.
Mervedie Mikanu